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25 juillet 2018

Thomas et moi glosons du jdr sans règles.

Thomas et moi glosons du jdr sans règles... Est-ce que cela existe, quoi comment où pourquoi et tous ces genres de question.

Originally shared by Thomas Munier

Podcast Outsider N°26 : Game Design Jeu de Rôle : Le jeu de rôle sans règles.

Est-il possible de faire du jeu de rôle sans règles ? Comment ? Qu'est-ce que cela nous apporte ? A quoi cela sert ? Qu'est-ce que cela nous apprend sur le jeu de rôle et sur les règles ?

Une série de questions brûlantes et férocement iconoclastes auxquelles Gherhartd Sildoenfein et moi-même tentons de répondre !

Avec un article associé.

http://outsider.rolepod.net/podcast-outsider-n26-game-design-jeu-de-role-le-jdr-sans-regles/

15 commentaires:

  1. Ça s'appel le conte au coin du feu non ? Bon je vais quand même écouter vos arguments :)

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  2. Mathieu Mazzoni Justement, à une certain époque les contes au coin du feu étaient loin d'être aussi asymétriques (une personne qui conte, les autres qui écoutent) qu'aujourd'hui : les gens avaient pour habitude d'intervenir assez fortement dans le conte.

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  3. Tu nous dira quoi Mathieu Mazzoni ? Note que (par mon entière et seule faute) l'enregistrement date un peu, je ne suis pas certain que ma position n'a pas dérivé un petit peu depuis...

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  4. Thomas Munier tout à fait. C'est pour ça qu'à la base j'ai du mal avec les jdr sans règles ou "avec des règles qui se font oubliées" voir les jeux sans dés (à part Ambre). Dans ce cas qu'apportent ce type expériences ludiques par rapport au bon "vieux conte au coin du feu" ? Bref c'est propositions ludiques me laissent souvent sceptique. D'où mon intérêt vers ce que vous avez à en dire. J'essaie d'écouter ça dans la journée.

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  5. Mathieu Mazzoni Je crois qu'en gros le mérite du jdr sans règle est de réduire les apports du jeu pour augmenter les apports des joueuses.

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  6. Mais justement vu que le 100% apport des PJ c'est "le conte au coin du feu" et que d'après moi on peut difficilement faire mieux, je n'ai pas vu, pour le moment, l’intérêt du jdr sans règle. La règle, et surtout le hasard, sont là pour donner aux joueurs (euses) des outils pour sortir de leur zone de confort et pousser son imagination dans une expérience plus ou moins cadrée et surtout, grâce au hasard, inattendue. Donc proposer quelque chose de vraiment différent par rapport au "conte au coin du feu".
    Pour le moment pour moi, toute les tentatives de JDR sans règles ou avec une mécanique "qui s'oublie" ou sans dés, que j''ai pu lire ou jouer, m'ont semblé être une manière un peu vaine de réinventer la roue.
    Si le cadre des règles vous gêne, si le hasard vous dérange, si l'autorité narrative détenue majoritairement par une seule personne vous limite, pas besoin de dépenser de l'argent dans un jdr free forme, faite donc un bon vieux "conte au coin du feu".

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  7. Deux réactions :
    1. Il y a aussi d'autres outils que les règles pour faire cela. (Après je ne dis pas que l'un est meilleur que l'autre, en tous cas pas sans contexte.)
    2. Sans règles, évidemment, cela n'existe pas, c'est sans règles formalisée et/ou sans règles fixes. Une partie du "JdR sans règles", pour moi, est du jeu en improvisation système, du jeu où les règles comme la fiction sont mises dans ce que les joueuses ont le droit de toucher, enrichir, modifier...

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  8. Pour ton 2, si c'est l"expérience que tu recherches, fais donc du théâtre d'impro. Et je comprendrais que l'on fasse moins de JDR pour plus de théâtre d'impro.

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  9. Rhooo "c'est pas du JdR" ? 😂
    Ça reste une expérience fondamentalement différente. Mais je n'ai sans doute pas été très clair. Dans ma dernière partie, on est passé en cours de route d'une résolution par 1d12+car à un système hybride entre FU et AW, qu'on a adapté au vol. Pour ne pas que les dés nous donnent des résultats qui ne nous intéressaient pas. Il y avait des règles, mais des règles fluctuantes selon nos besoins du moment. Ce n'est pas du théâtre d'improvisation pour autant.

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  10. Pour moi le jdr se démarque car il a des règles qui doivent influencer la fiction et parce qu'il y a du hasard, qui permet cette très précieuse imprédictibilité. Les deux se répondent, vu que les règles sont là pour établir un champ des possibles dans lequel le hasard sert d'engrais à la fiction que les joueurs (euses) vont faire naitre.
    Je ne prétend évidemment pas que cette expérience est plus qualitative que le théâtre d'impro ou le "conte au coin du feu".
    Il me semble juste que si l'on veut retirer l''une de ses deux composantes (règles et / ou hasard) autant revenir aux bases de la création de fictions improvisées que sont le théâtre populaire (dont le théâtre d'impro en est l'expression moderne), qui lui même est un raffinement du "conte au coin du feu".

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  11. Laisse moi te présenter les choses autrement. Tu veux changer d'expérience de jeu, change de jeu, càd change de règles. Et si on faisait ça en cours de partie ?

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  12. j'écoute le podcast en ce moment :) Que les règles soit mouvantes, cela ne me dérange pas, elles sont tout de même là, dans ton exemple tu lances des dés, donc les deux éléments, qui pour moi sont essentiels, étant présents, on reste dans tout se qui fait le sel du JDR.
    Votre titre était trompeur :p

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  13. Trompeur, trompeur, tout de suite les grands mots. Si vous décidez de le prendre comme cela, aussi... :D

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  14. Le JdR sans règles est différent du conte au coin du feu (dans le sens où dans le JDR, chaque personne est davantage concentrée sur un personnage, avec la sensation de l'incarner, ceci dit avec toutes les nuances qu'on pourrait rencontrer) et il est différent du théâtre d'impro (dans le sens où dans le JDR, l'action n'est pas représentée par la corporalité ou la délimitation dans une scène, on joue dans le théâtre de l'esprit). Pour ce qui est de l'aléatoire, je maintiens qu'on peut faire aussi bien (et voire mieux) sans, par des règles narratives qui seraient d'une nature plus programmatique qu'aléatoire. C'est ce que j'ai tenté en tout cas avec Inflorenza Minima, ou par des règles qui se content d'éclore l'imaginaire des joueuses sans arbitrer les situations (ce que j'ai tenté avec Le Témoignage). Je parle pour la paroisse qui m'intéresse, les jeux moraux et esthétiques, mais je suis persuadé qu'on peut faire de très bon jeux tactiques sans hasard (ainsi L'Horloge du Diable), tout comme les jeux de plateau dit à l'allemande offre des défis tactiques de taille tout en se passant de hasard.

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  15. Tout à fait. Il y a plein d'étoiles dans cette galaxie du jdr, dont tout un secteur "sans règles" dont la définition et les limites sont floues (ou serait le plaisir, sinon ?). Je ne parlais que d'un système stellaire, qui me parait intéressant, Thomas d'un autre. Et je mettrai également dans cette galaxie des jeux où l'identification à un personnage n'est pas poussée du tout voire inexistante (jdr pousse-pion, jeux sans propriété de personnage) ou temporaire (Microscope) ou perverse (Mnémosyne)... (et les MJ dans tout cela ?). Et puis il y a des questions philosophiques (ou de branlette intellectuelle, selon les penchants de chacun·e), comme "jouer à un jeu dont seul l'arbitre connaît la majeure partie des règles et les applique scrupuleusement est-il différent de jouer à un jeu où l'arbitre décide arbitrairement en permanence ?".

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