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7 mars 2017

La boutique de jdr, pour vous c'est... (je parle de boutiques "physiques")

La boutique de jdr, pour vous c'est... (je parle de boutiques "physiques")

C'est une question que je me pose depuis longtemps...

Si vous avez le temps d'ajouter un commentaire explicatif, c'est encore mieux :)

25 commentaires:

  1. Même si elle ne fait souvent pas partie de mon precessus d'achat, la boutique est tout de même indispensable dans la découverte du hobby. Celles que je connais ne vendent pas exclusivement du JDR et permet donc à des gens de d'autres horizons de poser le regard sur un jeu de rôle et de s'y intéresser plus profondément si le désir apparaît.

    La boutique est également un bon endroit pour se surprendre soi-même en tant que rôliste. Ce que je veux dire par là, c'est de fouiller dans les bouquins et repartir avec quelque chose qui nous est inconnu ou que nous n'aurions peut être pas acheté en ligne normalement.

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  2. Gherhartd Sildoenfein Lorsque j'ai lu ton poste...La première question que je me suis posé c'est :"est-ce que ça existe encore une boutique de JdR?"

    Je ne connais plus qu'une ou deux boutiques de jeux... Qui ont un minuscule (pour ne pas dire minable) stock de JdR... Et j'utilise stock, les vendeurs n'y connaissent rien et ne fond que stocker les jeux pour les 2-3 illuminés qui viennent pour ça ! Sans dire que ces rayons sont couvert de JdR Mainstream...

    C'est généralement en vacances en France que je retrouve des boutiques aux rayons JdR bien fournis et aux vendeurs qui peuvent en parler...

    C'est ce type de boutiques que je trouve agréable...

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  3. Si on parle bien d'une boutique de JdR, c-à-d au moins d'un vendeur passionné même si le rayon JdR est tout petit alors oui c'est important. Dans une ville de taille moyenne le magasin est un lieu de passage/rencontre entre les joueurs, elle sert à créer du lien dans la communauté.
    Elle est différente d'un club dans le sens que tu ne t'engages pas en rencontrant quelqu'un dans une boutique alors que c'est une démarche volontaire que d'aller dans un club.
    En outre, le vendeur de la boutique connaît bien en général les joueurs du coin et peut orienter un nouveau joueur vers un groupe en fonction de ses goûts.

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  4. Si je pose la question c'est que,peut-être pétri de mauvaises expériences, je n'y vois aucun intérêt. La visite d'une boutique a généralement été pour moi plus une expérience désagréable et un pasage obligé (avant la dématérialisation) qu'autre chose. mais je conçois bien que ça c'est juste moi, d'où l'interrogation de la rolosphère (mdr) géplusienne.

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  5. J'aurais tendance à dire que c'est important; mais je ne les fréquente pas pour tout un tas de bonnes et mauvaises raisons.

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  6. Je re- fréquente les boutiques depuis peu mais c'est galère pour avoir ce que je veux.

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  7. Les rares qui existent encore, qui sont bien fournies et où l'accueil n'est pas glacial, sont agréables. Mais pour la majorité de la population, je pense que ça n'existe pas/plus.

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  8. j'ai voté "raté", mais c'est parce que c'est la réponse qui est la plus proche de mon point de vue perso.

    a - j'habite une petite ville ; on y trouve une boutique de jeux de société, avec un ridicule petit rayon de JdR. Le patron est, de son propre aveu "rôliste", mais clairement ce n'est pas ce qui "marche". On trouve les jeux de société qu'on verra sur tric-trac, des mètres et des mètres de rayonnages pour des wargames, peintures de figurines, etc. Le rayon JDR fait à peine deux hauteurs de livres grand format, sur 1m ou 1,5m grand max. On y trouve les "grosses pointures", en dans la langue de Guiserix, exclusivement. Aucun des titres présentés ne m'intéresse à titre personnel. Il y a eu dans le temps des exemplaires de Casus Belli, mais le patron m'a dit qu'il n'en vendait qu'un exemplaire par mois, et encore, les bons mois.
    b - ma came, c'est l'indépendant gratuit ou à tous petits prix, le JdR hackable, celui qui tient en une page, ou deux max, celui qui est en VO parce qu'il n'y a aucune chance qu'un éditeur se penche sur la traduction, celui qui ne sera jamais qu'en PDF, des jeux sous licence CC... Aucune boutique physique en France ne proposera The Black Hack, par exemple. Je ne sais même pas s'il y en a qui ont la VF de FU qui a été publiée l'an dernier. Aucune boutique physique ne pourra rivaliser avec l'instantanéïté des Internets, les espace de téléchargements payants ou gratuits, les posts de blog et Google+, les forums alimentés par des armées de petites mains.
    c - il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine... j'étais lycéen et il y avait à Bordeaux non pas une, mais jusqu'à DEUX boutiques dédiées aux JdR et à ses dérivés (manga, wargames, merchandising des comics, cartes magic, épées en mousse, etc). Nous allions régulièrement (pour ne pas dire trop régulièrement) nous approvisionner en jeux et compléments de toutes sortes. J'y avais trouvé la première édition de "OG", c'est dire... Les deux boutiques ont fermé (le Temple du Jeu, la plus ancienne d'abord, puis l'Antre des Dragons, plus récemment, en 2011). Ce temps est révolu. Inutile de nostalgiser, tout a une fin. Les années Internet sont arrivées et la dématérialisation des ouvrages a fait imploser le marché du livre physique... jusqu'à ce que le phénomène "foulancement" vienne brouiller les cartes (mais ce sujet a déjà été débattu, inutile de développer)
    d - la seule chose qui pourrait "sauver" les boutiques physiques, c'est justement ce sur quoi l'Auberge Virtuelle et DriveThrUluleStarter ne peuvent pas rivaliser : le côté matériel du Jeu de Rôle. La rencontre IRL avec des gens, des vrais, de tous horizons, qui ne sont pas forcément pourvus de connexion internet rapide pour jouer en ligne, ou qui n'osent pas, ceux qui ont besoin de matérialiser les dés et les figurines en 3D sur une table, de partager des chips et des pizzas, parce que ça "fait partie du concept", de voir les expressions faciales des joueurs ou de scruter celles du MJ ; le bruit derrière le paravent. Le côté "social", avec l'éventuel relais des associations locales pour l'organisation de parties, de festivals, de conventions... Mais comme je disais : j'habite une petite ville... Il y a peu de chances que je trouve quelqu'un pour jouer à "Roll For Shoes", "Macchiato Monsters", "Lady Blackbird" ou playtester (un vieux rêve) "Jeu d'Troll" dans ces environs. Impossible d'évaluer le nb de rôlistes potentiels par chez moi. Sur les Internets, c'est infiniment plus vaste.

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  9. c'est une espèce en voie de disparition, la mienne par exemple ne vit plus du tout du jdr. Ils vendent un service de conseil pour achat de jeu de plateau, ils organisent des parties de cartes et de jdr dans l’arrière salle et vend des base pour rolistes tradi, plutôt bien fourni mais uniquement dans ce courant. Mais ils ne vendent pas du tout d'indie, comment pourrait-il le faire? L'indie se vend sur internet directement du producteur au consommateur... je ne connais pas son état financier mais il a l'air d'y trouver son compte. j'ai essayé une fois de lui parler de DitV (alors que j'achetais des dés pour compléter ma brouette nécessaire pour y jouer) mais il ma regardé avec un sourire poli et à encaissé la vente sans en rajouter...

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  10. J'ai voté "sans intérêt" (pour moi).
    Je pourrais presque faire un copier-coller de ce qu'à écrit Bruno Bord !

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  11. "Agréable" car on peut feuilleter les livres, demander des informations, rencontrer des Joueurs, tester des jeux, voir même parfois (quand tu es proche du vendeur ou qu'il est sympa) faire des commandes spéciales... et caetera...

    "En voie de disparition?" Certainement pas, c'est mal connaitre les principes du commerce et la capacité d'adaptation de l'être humain. Ce dernier vendrait ses propres excréments si ça lui permettait de payer son loyer...

    Cela fait longtemps que la plupart d'entres elles se sont adaptées. Elles ne font pas le principal du chiffre d'affaire sur le rayon JdR. Tu n'as qu'à voir la place/espace occupé par le JdR et les jeux de sociétés ou de cartes. La facilité pour organiser des tournois (de cartes à collectionner principalement). Cela ne date pas d'hier. Ceux qui l'ignorent, étaient probablement cryogénisés depuis l'arrivé des cartes à collectionner^^

    Cela vous fait râler que le JdR soit si peu représenté par rapport aux autres activités? Le JdR n'a qu'à mieux vendre. Ce sont des boutiques pas des temples! Ils sont là pour être rentables. C'est être naïf que de l'ignorer. Ce ne sont pas les vendeurs qu'il faut blâmer... ce sont les Joueurs qu'il faut éduquer. Bon courage si vous essayez! Mais ne vous trompez pas d'ennemis...

    Il y a un loyer à payer, l’électricité, assurer le salaire des employés. Faut rentrer dans ses frais et faire du bénéfice. Un proprio excentrique peut toujours faire du prosélytisme (à perte) mais ce n'est pas l'objectif principal du bouzin... Ne confondez pas "Boutique de JdR" et "Club de JdR"

    On ne vit pas dans le monde des Bisounours. Vous êtes encore trop nombreux à confondre le Jeu de Rôle (l'objet) ET le Jeu de Rôle (la partie)

    Les boutiques ne vendent pas de partie de JdR, elles vendent des objets. "Objet" qui étymologiquement vient de "ce qui est placé devant... ce qui est montré en pâture/en spectacle"

    Et boutique vient de "Bouticle" à savoir "lieu où un marchand ou un artisan étale et vend sa marchandise"

    A votre avis: Pourquoi les couvertures putassières? Les chain-bikini? Les gros barbares musclés torse-poile? Les principes idiots (facile à assimiler) comme jungle speed ou Magic (où le seul rôle que tu joue c'est celui d'un mec qui perd du pognon) font tant vendre? Pourquoi des types sont prêts à mettre des centaines d'euro sur des financements pour ensuite glisser leur achats dans leur biblio et prendre la poussière?

    Ne vous trompez pas d'adversaire... si vous voulez blâmer/éduquer quelqu'un... commencer par les joueurs/acheteurs/consommateurs ...mais je vous préviens c'est un job à plein temps & c'est mal payé :P

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  12. Pour ajouter à Pernic Nori je recommande, pour peu que vous ayez une boutique de JdR telle que je l'ai définie, c-à-d par un passionné et pas par quelqu'un qui a hérité de ce rayon et qui s'en moque de la soutenir financièrement.
    Depuis quelques années j'achète peu de JdR physiques (j'ai plus de place) mais chaque fois que je dois/veux le faire je demande à ma boutique locale, même si je sais que ça irait plus vite et pour moins cher sur internet. De même, lorsque je passe dans une boutique de JdR, je regarde attentivement si un produit, pas forcément de JdR d'ailleurs, peu m'intéresser parce-que si je veux profiter d'une boutique il faut la financer.

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  13. Moi j'achète environ un livre de JDR par an, et généralement de la main directe de l'auteur :)

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  14. Thomas Munier l'auto achat ça ne compte pas ;-)

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  15. Moi j'aime bien. Enfin quand je trouve des bases qui m'intéresse ce qui est pas super fréquent. ^^ Quelques formats courts sont topable parfois avec du bol voir de l'indé d'origine anglophone. Après pour paraphraser Luke Wayland tenter de discuter jdr avec les tenanciers c'est souvent de grand moment de solitude tellement nos trips de jeu sont éloigné l'un de l'autre. Mais à toulouse par exemple les deux boutiques de jdr fourgue du sombre et du jeu conceptuel des XII singes ou de John doe qui restent intéressant.

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  16. Je vous remercie tous pour vos partages. Je n'ai pas été très présent, mais j'ai tout lu au fur et à mesure. Si je résume bien, la plusvalue de la boutique, c'est que c'est un point de rencontre ?

    Mes expériences avec les boutiques ne sont pas très bonnes, comme vous l'aurez deviné. Si je compte bien, on en est à la 7e boutique de jdr &co dans ma toute petite ville. J'ai eu droit à :
    - le vendeur tellement suspicieux qu'il vous suit partout dans la boutique, avec une politique "si tu touches un truc c'est que tu l'achètes, si tu comptes pas l'acheter POURQUOI TU L'AS SORTI DU RAYON" , qui appelle sa femme pour faire de même si un 2e client ou cliente rentre et qui panique si jamais un ou une 3e se pointe, au point de parfois mettre le 1er dehors "manifestement tu veux rien acheter, tu sors".Malgré cela j'y ai été toutes les deux semaines pendant des mois en attendant la traduction du Manuel des Monstres pour ADD2 - jamais un retard en jdr ne m'aura paru aussi long.
    - le vendeur qui a tout sous cello et qui refuse que l'on déballe quoi que ce soit.
    - les vendeurs qui n'y connaissent pas grand chose, même si la boutique ne vend que du jdr. Les meilleurs dénigrent par principe les jeux qu'ils ne connaissent pas.
    - les vendeurs qui passent leur journée sur leur jeux PC (ok ça doit être chiant d'attendre le client) et qui refusent d'interrompre leur partie de Heroes of Might & Magic pour un renseignement ou même une vente (le pire dans le genre n'a vraiment pas fait très long feu).
    - le vendeur collant qui va te raconter ses anecdotes de jdr (celui là l'a pas lu le contrat, dedans c'est écrit que moi j'achète ses produits et lui il écoute).
    - le vendeur bi-classé indifférent + agacé, il attend que tu partes et te le fait sentir.
    - le vendeur pour qui tout jeu qu'il n'a pas dans sa boutique est pas encore sorti / épuisé chez l'éditeur / pas disponible chez le distributeur / de toutes façons un mauvais jeu ; il ne veut pas commander car il ne veut pas rester avec un invendu si jamais tu te défilais, même si tu es un client régulier depuis des années, même si tu proposes de payer l'intégralité d'avance.
    - le vendeur remplaçant, c'est le seul que tu vois jamais, mais comme il est remplaçant il sait pas et il va pas faire l'effort d'apprendre. Non ça y'a pas le prix, je peux pas le vendre.
    - le vendeur qui regrette que tu achète le jdr, c'est pas rentable pour lui, tu veut pas une figurine de collection plutôt ?
    - le vendeur qui te juge si tu ne dépenses pas assez ou si tu ne passes pas assez d'heure à jouer ou si tu ne connais pas les règles de Pathfinder par coeur...

    Je n'ai jamais dans ma ville rencontré un vendeur compétent et agréable. Ni à portée de transport à communs dans les autres villes que j'ai habité. En voyage, j'ai rencontré quelques vendeurs passionnés dans d'autres villes, mais souvent alors plutôt collants. Et je n'ai que très très rarement fait des rencontres intéressantes dans la communauté rôliste dans une boutique.

    J'ai fait des rencontre beaucoup plus chouettes en grandeur nature, en club, en convention. Pour échanger et s'informer, rien ne vaut l'internet. Et les avis de la communauté pour se faire une idée d'un jeu. Pour moi les boutiques n'arrivent pas à battre ces moyens sur ces points.

    Comme porte d'entrée dans le loisir, pourquoi les boutiques jdr sont-elles souvent aussi repoussantes ? Obscurs capharnaüms, portant leur geekerie gothique comme un étendard, vides et poussiéreuses ou occupées par une population essentiellement masculine pas toujours très reluisante, au cris et exigences abscons. Non, franchement, j'ai souvent plus un frisson de dégoût que de plaisir en y pénétrant. Je ne fantasme pas nécessairement sur un apple store du jdr, mais un truc un peu clean, un peu plus normal me plairait bien.

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  17. Tout cela explique ma mystification quand je vois les efforts faits (?) pour essayer de sauver les boutiques. Personnellement je n'en vois pas l'intérêt. Du tout. Les vendeurs "qui s'y connaissent" ne sont pas mieux informés que moi, d'ailleurs ils ont les mêmes sources et pour le conseil au débutant, il restent en général dans les grands classiques, pas besoin d'être clerc niv. 12 pour faire de même. Le fait de pouvoir manipuler physiquement les livres ne donne pas une bien meilleure idée que les avis facilement disponible. Le choix sera toujours inférieur à ce qui est accessible via le net. Les prix ne pourront pas être compétitifs. Il n'y a pas encore de solution en boutique pour le dématérialisé. Pour moi c'est de l'acharnement thérapeutique. Il faut que les boutiques se réinventent pour retrouver un intérêt, sans cela pour moi leur disparition est dans l'ordre des choses. Je me disais qu'il y avait certainement des choses que je manquais, étant donné ce qui semble être un consensus pour leur survie, mais je ne vois toujours pas quelles sont ces choses.

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  18. Cela ne s'appelle pas The One Bookshelf, aka Drivethrurpg, aka RapideJdR ?

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  19. Gherhartd Sildoenfein​ :( T'as pas eu de chance pour le coup, moi j'ai toujours eu un bon contact avec les vendeurs, que ce soit Brux Namur ou Mons. Même si pour un gérant en particulier, il a fallu le dérider.

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  20. Il y a toujours l'hypothèse que c'est moi qui suis un gros con désagréable...

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  21. J'infirme cette hypothèse. Ou alors, je suis aussi un gros con désagréable... ;-D

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  22. 👍 Alors l'hypothèse que je suis un gros con désagréable avec les vendeurs 😉

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  23. Je pense Gherhartd Sildoenfein qu'il ne faut NI infirmer, NI confirmer aucune de ces hypothèses... je dis ça dans un soucis de rigueur scientifique bien entendu, et pas pour semer la discorde, ce n'est pas mon genre... comme chacun sait [sourire angélique]

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  24. Gherhartd Sildoenfein​ tu fais des hypothèses toi maintenant, mais où vas-t-on, RR part vraiment en couilles 😂😂😂

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