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12 juillet 2017

Une hypothèse qui me gratte depuis quelque temps : et si la théorie rôliste servait – entre autre, ou avant tout,...


Une hypothèse qui me gratte depuis quelque temps : et si la théorie rôliste servait – entre autre, ou avant tout, biffez la mention inutile – à détacher proprement les sujets les uns des autres, à distinguer où sont les articulations, de manière à pouvoir un jour aborder un point du jeu de rôle sans avoir tout l’écheveau des autres questions qui y restent attachées et qui insistent pour participer à la conversation ?

14 commentaires:

  1. Bah oui, le réductionnisme ça peut être utile. Mettre des noms sur les éléments d'un truc ça permet pour soi de savoir ceux qu'on aime le plus (par exemple), comment ils interagissent ensemble etc. Genre: electro-gn.com - Electro-GN La table de mixage du jeu de rôle Grandeur Nature

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  2. Je suis d'accord mais c'est là qu'est le problème! Beaucoup ont du mal avec ces définitions qui seront forcement tronquées et les réfutent au motif de na pas être complètes.

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  3. Doc Dandy Peut être parce que ces termes justement ne sont pas transmis par les jeux en général ? Contrairement au gn (je dis ça un peu au pif j’avoue) ?

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  4. Moi souvent je vois ça, Doc Dandy soit quand on pose une définition sans bien préciser à quoi elle va servir, soit quand le commentateur a plus envie de se montrer que de dire quelque chose.

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  5. Déjà si les jeuderologues francophones se mettaient d'accord pour ne pas créer de nouvelles significations à des mots qui ont déjà des définitions claires en anglais ou au sein de la scène GN, ce serait cool. Genre qu'ils arrêtent de dire "larp" quand ce dont ils parlent c'est bien d'un "GN" (souvent "freeform" d'ailleurs si on creuse un peu dans ce qu'ils appellent larp), qu'ils arrêtent de confondre bleed et immersion morale... Bref, quand des définitions existent déjà utilisez les histoire de pouvoir parler aux autres qui ont taffé le truc avant vous :) dico-gn.com - Dico-GN

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  6. Thomas B. Pour toi du coup le milieu du gn a réussi a établir un consensus sur les différents termes ?

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  7. Arjuna Khan les définitions sont rarement transmises la première fois dans les jeux en GN, mais elles sont transmises dans les rassemblements théorisants dédiés de GNistes, qui existent depuis plus longtemps de que rassemblement théorisants dédiés de rôlistes: Knutepunkt a 20 ans, les GNiales sont bien plus vieilles que le Colloque Jdr, en Suisse GN'Idée est plus vieille que Jdr'Idée etc. A force que les gens échangent sur leur pratique, ils se mettent d'accord sur les définitions lors de ces réunions, pinaillent parfois un peu en ligne, et finalement les utilisent dans leurs lettres d'intentions, pubs de jeux et livrets destinés aux participant.e.s. En GN on a rarement un livre commun comme en jdr, mais on joue plus souvent avec des inconnus, et on a peu de hors-jeu pour recadrer les incompréhensions, donc vaux mieux clarifier les attentes et définitions avant :)

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  8. +Thomas B Déjà si les jeuderologues francophones se mettaient d'accord pour ne pas créer de nouvelles significations (...) voir mon deuxième point : plus envie de se montrer que de dire quelque chose.

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  9. Arjuna Khan Oui, bien sûr jamais à 100% et jamais pour tous les termes :) Le plus dur est les définitions très générales, genre "GN" (et les fameux "le GN de masse c'est pas du GN / le GN vampire en chronique c'est pas du GN / l'airsoft scénarisé c'est pas du GN / si c'est pas en forêt sur un week-end c'est pas du GN" :) ) ou "nordique" ou "freeform" qui ont souvent des définitions pas idéales. Mais pour tout ce qui composants, éléments de jeux comme évoqués par le post de Gherhartd, on est vraiment clair. Le bleed ça n'a rien de moral, la transparence on sait ce que c'est, etc etc. Le consensus vient aussi du fait qu'on a un nombre d'événements limités, centralisés, avec des leader d'opinions clairement identifiés, et des gens qui se sont tapés la littérature et les réflexions nécessaires avant d'ouvrir leur gueule et de décider de réinventer la roue :) Ca a aussi ses inconvénients, genre un certain entre-soi et la barrière à l'entrée est plus dure. Encore que chaque convention KP a une session "vocabulaire et définitions utiles pour les nouveaux". Donc voilà, chacun utilise le vocabulaire qu'il veut mais quand tu vas dans un événement national ou international, tu t'alignes sur le consensus qui existait avant toi sinon on va nulle part.

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  10. Antoine Boegli Parce que si je veux vraiment dire, communiquer, quelque chose, une idée simple, jargonner est une mauvaise idée. Par contre si je veux me faire mousser, c’est tout de suite plus fonctionnel. Non seulement je prends une position d’autorité, mais je double mes « mérites » : la réflexion en elle-même, plus la création du vocubulaire.

    Si je veux construire ou communiquer une idée complexe, là aussi j’ai intérêt à parler la langue de mes pairs, et à construire sur ce qui existe déjà. C’est plus efficace pour la réflexion, plus efficace pour la communication. Par contre, si je veux me faire mousser…

    Ceci n’empêche pas de créer d’un vocabulaire adapté à une réflexion complexe originale (je peux rêver, non ?), ni simplement de ne pas être au courant de ce qui existe. Mais si je n’avais même pas fait la recherche d’un glossaire préexistant, je ne serais vraiment pas très sérieux, et si je l’avais faite mais préférais le syndrome pas-inventé-ici, je serais de nouveau en train de me faire mousser.

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  11. Bhein typiquement les personnes qui élaborent leur réflexion toutes seules et puis qui commencent à communiquer uniquement pour diffuser leur production, c'est pour se montrer, c'est pour crier le génie de leur nombril. Ce personnes ne méritent pas la crédibilité qu'elles réclament et que trop souvent on leur donne.

    Mais pour en revenir au sujet premier – la séparation des concepts – je crois que cela dépasse la simple élaboration d'un glossaire des mots qui les désigne. Il s'agit aussi de voir comment ces concepts s'organise, s'articulent. Il s'agit de voir comment s'articulent les concepts, de voir lesquels sont directement liés et associés et lesquels vont pouvoir être traités avec plus d'indépendance.

    Je suis certain que je suis en train, moi aussi, de réinventer la roue. Parce que je n'ai aucune notion en philosophie des sciences et que je ne sais pas par où aborder cela, les portes d'entrées que j'ai trouvé mènent toutes à une montagne plutôt intimidante à gravir. Bref : n'hésitez pas à me dire quelle roue je suis en train de réinventer. Là je cherche à échanger avec vous, pas à me montrer avec mes idées pas cuites.

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