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18 décembre 2015

❝En tant que joueur, j’ai deux préoccupations : d'une part, éprouver mon personnage ; et d'autre part _créer du...

❝En tant que joueur, j’ai deux préoccupations :  d'une part, éprouver mon personnage ; et d'autre part _créer du jeu_, des interactions. (...) , j’ai toujours eu l’impression qu’éprouver son personnage était inconciliable avec faire un spectacle , c’est-à-dire jouer pour les autres. (...) Je crois donc qu’il est temps que j’accepte que faire un spectacle est conciliable avec ma manière de jouer.❞

16 commentaires:

  1. (bon bhein autant s'y lancer tout de suite) "Ta gueule, connard !"

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  2. (j'espère que les spectateurs profitent bien du spectacle, parce que je suis diablement mal à l'aise de jouer ainsi)

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  3. Curieusement, j'ai toujours rapproché le jeu de rôle avec la pratique du théatre (qui consiste à jouer un rôle qu n'est pas le sien) et même plus précisément le théatre d'improvisation.
    Voire même les arts du cirque, car j'avoue avoir du mal à rester sérieux et préférer faire ressortir mon côté clownesque (en jeu ou en dehors).

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  4. Personnellement, je me pose plus souvent la question "est-ce ça serait cool ?" que "Mon personnage devrait-il réagir comme ça ?" ou "Est-ce la meilleure façon de régler ce problème ?"

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  5. "(j'espère que les spectateurs profitent bien du spectacle, parce que je suis diablement mal à l'aise de jouer ainsi)"
    T'es pas le seul^^ Mais au moins tu luttes!

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  6. Pierre M , la troisieme question est de trop^^

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  7. Tsss, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise manière de jouer.  Moi, si je devais résumer le jeu de rôle, aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d´abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer. (...)

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  8. (maintenant que je me suis rapproché d'eux, je vais pouvoir les convaincre des vertus des apartés et des calembours gnihihiii)

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  9. Pour revenir au sujet original, je promets d'essayer, mais je ne promets pas le résultat. Peut-être vais-je confirmer que ce n'est pas conciliable (chez moi, pour le moment), peut-être vais-je découvrir un nouveau plaisir de jeu, peut-être vais-je découvrir que c'est conciliable et que cela enrichit mon plaisir, ...

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  10. Merde pas de bouton -1! :P
    Si tu te laisses corrompre par Volsung J.O., j'vais me sentir trop seul avec ma démarche immersive et un brin cathartique ;)

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  11. Je tente d'ajouter une corde à mon arc, mais je n'ai aucune intention d'abandonner les autres. Il y a des approches qui, malgré mes meilleurs efforts, ne parviennent jamais à me plaire, peut-être celle-ci sera de celles-là ?

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  12. (ce qui me fait penser qu'on m'a demander il y quelques jours si j'étais bien Silerias...)

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  13. Même si, à une bonne table, je me marre bien à être le spectateur des mésaventures de mes amis lorsque je ne partage pas une scène avec eux, mon véritable pied rôlistique  se situe ailleurs.
    C'est difficile à nommer... Il faut que je sois "dedans". C'est comme si je prenais une partie de ce que je suis et que je mettais cette partie de moi en jeu, comme une mise pour voir au poker, pour voir ce qui va se passer. Ce qui va se passer n'est pas forcément cool, c'est contextuel. Si, sans le moindre calcul initial, je mets en jeu la "colère", par exemple, (ça arrive assez souvent parce que c'est un truc en moi) ce qui m'importe réellement c'est de savoir comment cette colère va se manifester, si je vais la dépasser et comment elle va impacter le monde dans lequel je joue (les autres PJ y compris). Autant ça peut être cool, autant ça peut être pathétique ou destructeur.
    Jouer le show, j'ai sans doute progressé avec ma pratique en tant que MJ mais ce n'est clairement pas ce que je sens le mieux. Pour reprendre un exemple calamiteux, prenons Salhia/Ramel dans notre partie de Masks. J'avais choisi le sacrifié à dessein, (je voyais une sorte de héros du peuple avec la capacité de se démultiplier qui perdrait un peu de ce qu'il est à chaque clone créé) mais le fait que j'ai intégré la partie à l'arrache, que je devais constamment quitter la table virtuelle pour m'occuper de baby et que le playbook ait changé trois fois, ça m'a clairement empêché d'intégrer le perso. Résultat: j'ai fait de la merde et ça a été douloureux comme une première fois. J'aurais pu ne faire que de la merde mais j'ai aussi ressenti de la douleur de ne pas parvenir à accoucher de quelque chose. 
    En fait je crois que lorsque l'on éprouve son personnage (pour reprendre ton expression, mais j'ai l'impression que c'est nous que nous éprouvons...), cela peut faire spectacle mais ce n'est qu'un dommage collatéral, certainement pas l'enjeu. Je crois aussi que lorsque l'on est "à fond", le spectacle ne peut être que là même si l'intention est absente. 
    Je crois, enfin, que ces deux modes d'immersion se retrouvent lorsque l'on est en état de flow.

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  14. Ah c'est encore une autre façon d'envisager et de ressentir les choses. Je vais méditer là dessus également.

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