Outer Space d'Anthony Combrexelle (Yno) est arrivé dans ma boite aux lettres la semaine passée (pace que je l’ai...

Outer Space d'Anthony Combrexelle (Yno) est arrivé dans ma boite aux lettres la semaine passée (pace que je l’ai commandé). Une mise en page soignée, un texte ramassé et évocateur qui me rappelle sur les Instantanés de Casus Belli v1 : juste ce qu’il faut pour lancer le jeu, des idées riches et pas de clichés, ramenées à leur plus efficace expression. J’ai découvert un cadre de campagne avec une intrigue de fond – c’est un jeu où il faut résoudre un mystère / découvrir un secret – très sympathique, décrit à partir de quelques races extraterrestres et quelques lieux. Côté mécaniques de jeu, c’est un jeu traditionnel à meneur mais vous devrez faire votre propre tambouille. Il y a un système de création de personnage et de résolution que je n’ai que survolé. Ils ont l’air classiques et corrects ; s’ils cachent des surprises, je ne les ai pas vues. S’adressant manifestant à des joueurs expérimentés, je ne suis pas sûr de leur nécessité, mais s’il faut, ils sont là. Avant d’être joué, Outer Space demandera un peu de préparation : vous avez l’idée de base de la campagne, un paquet d’idées de situations à explorer, l’idée fondamentale qui justifie parfaitement le découpage en scénario. Personnellement, ça me suffit largement, mais il faut pouvoir étoffer soit même. C’est du sirop, il faut ajouter l’eau et les glaçons. Rythmer la campagne, développer et habiller les idées. J’ai deux regrets. Le premier : si le « secret » est bien pensé et pas cliché (dans les contraintes de ce difficile exercice), il me laisse un peu sur ma faim ; j’aurais aimé être plus surpris. Je m’attendais à quelque chose de plus métaphysique. (En fait, je suis surpris par l’absence de surprise, c’est une surprise aussi.) Le second : je n’y jouerai sans doute pas, par manque de joueurs intéressés et de temps. Mais j’ai beaucoup aimé le lire.
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