24 juin 2015
J'ai envie de partager les résumés du premier bout de première session.
J'ai envie de partager les résumés du premier bout de première session... Y'a pas eu grand chose parce qu'on a joué que quelques minutes; mais... Je laisse le clavier à Pitié, le Céphale, pour une interprétation mi-IC, mi-OOC... Alors Pitié, c'était comment le voyage ?
C’était mieux avant, c’est évident. C’était l’Âge d’Or des légendes, quand on avait assez à bouffer et de quoi espérer, quand on avait des pays et des dieux et qu’on pouvait lever les yeux et voir l’horizon, quand on pouvait penser à demain. Quand les enfants naissaient heureux et grandissaient à l’abri du besoin. On n’a plus tout ça de nos jours.
De nos jours, voilà ce que l’on a. On a Adèle, notre machiniste hors pair et son camion "full option" qui nous offre un sentiment de sécurité peut-être illusoire. On a Wolf, un vrai Chien de Guerre complètement fondu des neurones, ce qui est censé nous rassurer mais en fait, pas trop, surtout quand il se met sur la tourelle du camion d'Adèle avec ses yeux de malade. On a deux paires de sein énormes, euh, enfin, je veux dire, on a Absinthe, une Beauté Fatale, dont les phéromones empestent à cinq lieues à la ronde, rameutant tous les mâles en rut du coin. Et on a aussi ce gros Céphale puant et repoussant qui a sobriquet Pitié et qui s'amuse à jouer les cibles mouvantes dans son ULM en l'air ou qui s'amuse à faire révulser ses yeux en arrière, même que c'est encore plus dégoutant.
Bref, on a donc une belle ambiance dans cette équipe de choc, même s'il y en a qui ne se piffe pas très bien ou d'autres trop. Mais on a surtout cette foutue jungle interminable, au bout de laquelle, à ce qu'il paraitrait, il y aurait une sorte de ville, Quatre Bains, mais surtout des caches d'armes du Temps de l'Âge d'Or, des armes qui ferait de nous les maitres de la Fin du Monde, c'est certain. Plus besoin de courir chercher à manger car tout le monde nous obéirait au doigt et à l'œil.
Mais bon, en attendant, on a surtout une longue et interminable piste, tellement longue que le camion d'Adèle, il en a eu marre et en a coulé une bielle. Adèle a bien essayé de lui parler pour comprendre, du moins, c'est ce qu'il prétend, mais elle n'a rien voulu savoir. Alors on a quand même un peu peur. Et quand on a peur, c'est jamais bon signe.
Alors Pitié a joué les monte-en-l’air pour en voir la fin mais c'est quand même très loin, même si des fumées sympathiques s'élèvent au loin. Ben, on s'est dit qu'on allait continuer parce que les nuits dans la jungle, c'est tout de même fort stressant, et puis les réserves de singes et de rats, elles finissent par diminuer.
Et puis, bon, on était presqu'arrivé, mais tout de même, on a plus d'éclairage comme avant durant l'Age d'Ôr, où tout était beau et nickel. Et puis Pitié, il n'aime pas les vols de nuit non plus ! Alors on a dormi.
Et le lendemain, on a quelque peu déchanté parce que, bon, le gang de moto barjo qui vient nous réveiller, ça n'a rien de rassurant, même qu'ils sont complètement sur les nerfs et qu'on a failli les défoncer mais on n’est pas non plus des ultra méchants. Et bon, ben, finalement, ça s'est bien passé. On ne s'est pas tapé l'accolade non plus comme on aurait pu le faire comme il y a bien longtemps avant que tout ne parte en vrille mais bon, hein, c'est tout comme. Et puisqu'on est les bienvenus, ben, ils ont été gentils de nous laisser passer sans nous violer, voler ou trucider.
Alors on roule vers l'avenir, si on en a un !
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