Pages

7 août 2017

Si je vous dis « c’est capacitiste » ça vous parle

Si je vous dis « c’est capacitiste » ça vous parle ? C’est compréhensible ? Je subodore que non, mais à chaque fois taper un truc du genre « cela fait preuve d‘une discrimination fondée sur la capacité physique » c’est lourd… Même question pour « âgiste » qui à mon avis est un peu plus directement compréhensible ?

20 commentaires:

  1. Je pars du principe que si les gens ont pas les mots c'est qu'iels ont pas les notions derrière. Et les habituer aux mots,c'est une première étape.

    RépondreSupprimer
  2. Désolé mais capacitiste et âgiste ne me parlent pas du tout.
    Une discrimination basée sur l'apparence serait alors de l'apparencisme et on dirait "C'est apparenciste" ?

    RépondreSupprimer
  3. Arjuna Khan vrai, très vrai.
    Jean-Michel GOT les mots "existent", je ne les invente pas (non pas que cela m'arrêterait, mais puisqu'ils existent, autant ne pas réinventer la roue). Comme genrisme, qui me fait de l‘œil mais je crains de mal utiliser.

    RépondreSupprimer
  4. Gherhartd Sildoenfein ok ils existent, mais si personne ne les comprends, il sont inutiles non ?

    RépondreSupprimer
  5. Du jargon dans un petit groupe vers du vocabulaire commun, il faut l'utiliser pour le vulgariser. Et vulgariser le concept en même temps. Tu aurais dit "sexisme" en 1966, personne ne t'aurait compris.

    RépondreSupprimer
  6. Ou même jeu de rôle ou systéme de résolution...

    RépondreSupprimer
  7. Ou des cas plus compliqué, comme numérique dont la fréquence d'apparition ne change pas dramatiquement, mais dont la signification change.

    RépondreSupprimer
  8. Gherhartd Sildoenfein en 1966 j'étais de toute façon trop jeune pour comprendre « sexisme ». Après c'est un choix entre compréhension versus éducation.
    Si tu préfères privilégier la possibilité de faire accepter dans le vocabulaire courant ces mots au risque de rendre ton propos inintelligible, abscon ou réservé à une élite, tel le rédacteur moyen de Télérama, c'est ton choix.
    Ce choix pourrait payer et réussir à enrichir le vocabulaire.
    C'est juste que ce n'est pas celui que je ferais.

    RépondreSupprimer
  9. C'est surtout que c'est difficile d’éduquer vers des notions inconnus ou méconnus si tu n'a pas les mots pour l'exprimer. :p

    RépondreSupprimer
  10. Arjuna Khan « Discrimination basée sur ... » est long mais me paraît très clair.

    RépondreSupprimer
  11. Jean-Michel GOT justement : je m'interroge. Et vous consulte.

    RépondreSupprimer
  12. Ça me parle, en général je vois ce genre de mots en anglais d'abord donc je suis prêt (et content) quand la VF arrive :). Je suis pour leur emploi, avec couleur différente, astérisque ou autre méthode d'affichage de la définition pour que les personnes qui en ont besoin puissent suivre.

    RépondreSupprimer
  13. En même temps, cela ne me demande jamais que terme (définition) à la première utilisation, c'est pas si monstrueux...

    RépondreSupprimer
  14. Vala. On est des rôlistes, on se sert de locutions obscures comme classe d'armure ou dés FATE tous les jours. Quand on s'adresse à un public plus large que celui de notre sous-sous-sous-niche, on définit ces termes. On met des astérisques, on fait des rappels, des glossaires. En quoi ce serait différent ?

    RépondreSupprimer
  15. C'est marrant quand j'ai lu ton post j'ai pensé à un lien avec le jeu. Si par contre tu avais écrit validisme, j'aurais compris plus vite de quoi tu causais...

    RépondreSupprimer
  16. à propos de ce genre de truc, je me suis un peu amusé avec un corpus de texte Google… Grosso-modo racisme apparait en 1920 et grimpe assez vite jusqu’en 1939. À ce moment-là, il stagne et décroit un peu (allez deviner pourquoi), avant de reprendre fermement en 1951.

    Il faut attendre 1970 pour qu’on écrive sexisme autant (en proportion) que l’on écrit racisme en 1920. Et en 2008 (fin du corpus), on parle de sexisme aurant qu’on partle de racisme en 1932-33… Le sexisme croit donc dans notre écriture 4 fois moins vite que le racisme. (Ouais, simplification monstrueuse, tout ça, on ne parlait pas de racisme en 1920 ou 1932 pour signifier la même chose qu’en 2008, je sais, et moult autres caveats, cependant la croissance de la fréquence d’utilisation du mot reste à l’œil relativement constante, et celle sexisme également, mais 4x plus aplatie.)

    Homophobie : comme racisme en 1920 en 1989 ; en 2008 comme racisme en 1932-32. Son usage croit donc beaucoup plus vite que sexisme, qu’il dépasse légèrement en 2008, mais reste 1,5x plus lent que celui de racisme.

    Transphobie et âgisme sont attestés avant 2009 (avec beaucoup de fausses détections pour ce dernier, mais pas que). Capacitisme est introuvable.

    Validisme également, merci Fabrice Brabon, je cherchais le terme et je ne le trouvais plus. En 2008 il n'apparait pas plus que capacitisme (que j'ai trouvé sur le Grand dictionnaire terminologique), mais sur le web et d'après Gougeule, il validisme 3x plus populaire.

    RépondreSupprimer
  17. Je répond à ma propre question, l'apparencisme n'existe pas mais on utilise le néologisme lookisme voir fr.wikipedia.org - Discrimination selon l'apparence physique — Wikipédia

    RépondreSupprimer
  18. Et grosbillisme, on en parle ou pas? Ok je sors

    RépondreSupprimer
  19. Perso, ça me parle et l'utiliser ne me dérange pas. Et quand on voit que le rôliste moyen à encore du mal avec diégétique et consort, j'approuve grandement la définition du terme à la première apparition.

    RépondreSupprimer
  20. Le francais algerien est doue pour ses neologismes dialectaux tels que "khobsistes" " hittistes" etc.
    D'ou la chute des puristes.

    RépondreSupprimer